Portrait d’artiste : Pomme Lestang

 

 

 

 

Son parcours de sculpteur/céramiste n’est pas l’aboutissement d’un apprentissage dans des écoles spécialisées mais plutôt la maturation suite à différentes rencontres aussi bien de personnes, de pays que de techniques. Lors de ses études supérieures en architectures des jardins dans les années 90, elle découvre pour la première fois les réalisations en volume, bien plus évidentes pour elle que les réalisations en plan qu’elle effectue pour le paysage. La terre lui parle et lui permet toutes les possibilités… qu’elle « fige et sublime» ensuite dans le bronze.

En 1994, elle s’installe en famille au Maroc et travaille pendant plus d’un an avec les potiers de Salé près de Rabat, où elle découvre le tournage et ses possibilités. Elle y fait ses premières expositions qui allient musiques et sculptures (elle est violoniste/altiste).

En 2006, Pomme suit son mari en Inde du sud, à Bangalore, et en profite pour suivre les cours des Beaux Arts de la ville, en auditeur libre. Elle découvre en parallèle les sculptures de rues pour les fêtes religieuses, toujours gigantesques, et très colorées.

De retour en France, elle envisage sérieusement de quitter son métier de paysagiste pour enfin se consacrer entièrement à la sculpture et la poterie, et pour monter son atelier personnel, ce qu’elle ne fera finalement qu’en septembre 2010. Entre temps, elle continue de se former, à la maison de la céramique de Dieulefit, et en travaillant régulièrement avec des potiers de la Drôme provençale, avec qui elle apprend notamment la technique de terre vernissée, tout comme la technique de raku.

portrait Pomme Lestang2

« J’ai longtemps travaillé mes sculptures en terre brut, pour ensuite les couler en bronze ou les patiner. Puis j’ai découvert l’émaillage au travers de la poterie utilitaire. J’ai donc commencé à mélanger les techniques, afin de tirer parti de chacune d’elle, comme le fait le sculpteur Dany Jung, avec qui j’ai commencé, qui façonne ses sculptures au tour puis les vernisse partiellement. Mais j’ai vraiment trouvé le rendu idéal avec la technique raku, dont le craquelé qui ressort à l’enfumage donne presque l’aspect du marbre. Fascinée par ce rendu noir et blanc très aléatoire, je m’amuse aujourd’hui à rajouter des touches de couleurs vives qui se prêtent bien à mes modèles de jeunes femmes assises, espiègles, dont les robes ou les coiffes attirent l’œil.

Mes recherches artistiques se concentrent actuellement sur différents thèmes :

les jeunes femmes assises dont la position du corps, l’expression du visage et la touche de couleur sont ma ligne directrice…

la représentation d’expressions fortes : comme mon adolescent sous son gilet, le cri, le droit à la parole etc.… mettre en forme des expressions courantes qui me parlent (avoir la langue bien pendue,… ), ou des images fortes aperçues dans des journaux

et puis, je laisse surtout libre court à mon imagination du moment !

Les expos :

Exposition à Rabat à la galerie Albane en 1994

Exposition collective à la mairie du 15ème en 1998

Nombreuses expositions privées à Paris et dans le sud de la France

et depuis l’ouverture de l’atelier de Nantes :

Salon des métiers d’art de Nantes le 2, 3 et 4 décembre 2012

Exposition collective « N’en faire qu’à sa tête » à La Gacilly en 2012

Galerie JJ Lebrun à Noirmoutier, du 14 au 21 juillet 2014

 

 

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