Prisca Cosnier est invitée à faire escale à La Passerelle, dans la galerie et le jardin bordant l’Aff. Elle y expose dessins, sculptures et installations en dialogue avec le lieu, jouant avec la lumière, la transparence, le déplacement perceptif et la rencontre. Ses thèmes s’inspirent de ce que la nature nous offre et que nous n’apercevons pas toujours naturellement.
Une première installation intitulée «Sous la passerelle, l’eau» ouvre la voie vers une sorte de cabinet d’expérimentations, issues de l’observation de détails infimes de la vie des eaux, tels que les ondes interférentes fugaces que dessine l’eau ou les ingénieuses micro-algues planctoniques…
Tandis qu’en extérieur, «Le jardin fait des vagues» évoque l’eau qui verdit le jardin, sculpte le paysage, déborde parfois et berce l’imagination. Plus loin, un objet sphériconique se balance librement sur l’herbe.
Les œuvres se constituent d’arrangements géométriques simples, fluides, s’incurvant, se juxtaposant, se superposant, s’interférant ; y sont associés des matériaux contemporains divers (verre, polymères synthétiques, aluminium…), choisis pour leurs qualités graphiques, mimétiques ou lumineuses (transmission / réflexion / dispersion). La matière transparente irradie, dévoile l’invisible ; la forme, la lumière, l’espace ondulent, tournoient ou se troublent suivant le déplacement du regard, de la pensée, entre le mouvant et l’émouvant, en résonance avec la réalité intérieure de chacun.