A La Gacilly, La Passerelle est un espace dédié à l’art créant émotions et partage entre les artistes et le public.
Culture
La Passerelle à la Gacilly essaye au mieux d’apporter sa pierre à l’édifice à la culture « artistique » afin de permettre aux visiteurs de s’ouvrir à d’autres choses, et aux artistes de transmettre leur « univers ».
La Passerelle propose un atelier de collage jeune public en compagnie de l’artiste Anaïs Frébeau.
Cet atelier se déroulera le samedi 15 avril 2023 de 14h30 à 16h30.
Anaïs Frébeau propose un travail graphique abstrait autour de collages, peinture acrylique et mixed medias, tout en lumière et douceur, inspiré de voyages et mêlant mots et couleurs…
Durant cet atelier, l’artiste accompagnera les enfants dans la réalisation d’un collage de bandes de papier, peinture et techniques mixtes. La réalisation finale permettra de recréer des forêts de papier à partir de divers papiers dont papiers recyclés, et donc de redonner vie, noblesse et verticalité à l’arbre devenu papier à travers l’art.
INFORMATIONS PRATIQUES
La Passerelle, Le bout du Pont, 56200 La Gacilly.
Samedi 15 avril de 14h30 à 16h30 : atelier collage – jeune public (7/12 ans)
Tarif : 8,20 € par atelier. – 15 ans : 6,20 €.
Le matériel est fourni sur place.
Renseignements et réservations : La Passerelle 02 99 93 47 57 lapasserelle@oust-broceliande.bzh
La Passerelle à La Gacilly a le plaisir de vous proposer l’exposition « Ombres et Lumières » avec les artistes Anaïs Frébeau, Paulina Okurowska et Alexandre Doucet
Née en 1965 en Bretagne, Fabienne Le Pajolec s’est toujours passionnée pour les activités manuelles, les arts plastiques et l’artisanat d’art. Concevoir des objets et les façonner de ses mains pour réaliser des créations à l’identité affirmée sont pour elle une source d’épanouissement. Elle s’est initiée à diverses activités artistiques avant de découvrir la mosaïque contemporaine, art qui l’a totalement «fascinée».
En 2015, l’artiste décide d’entreprendre une reconversion afin de se consacrer pleinement à sa passion. En 2016/2017, elle suit une formation de mosaïste d’art contemporain. Cet apprentissage lui permet d’explorer sa sensibilité artistique et de maîtriser les différentes techniques traditionnelles. En 2020, elle enrichit ses connaissances par un stage innovant de dix-huit cours relatifs aux «Curiosités techniques de la mosaïque contemporaine».
Fabienne le Pajolec taille la pierre et le verre artisanal à la marteline (marteau en demi-lune) sur un taillant, outils déjà utilisés dans l’antiquité romaine. La découverte de ce savoir-faire ancestral a été pour elle un véritable coup de coeur.
Chaque tesselle (fragment de marbre, verre…) ainsi taillée et ajustée constitue la base artistique de ses oeuvres. Par leur agencement, l’artiste crée des rythmes, des mouvements et des formes. Par leurs textures et couleurs, elle donne de la profondeur à ses oeuvres.
La richesse des matières (marbre, granit, schiste, pierres fines, dalles et émaux de verre, cristal, or, argent…) lui permet de donner libre cours à sa fantaisie et à sa créativité. L’artiste aime jouer avec la lumière, les reflets, mélanger des matériaux, rechercher des contrastes, créer des volumes pour tendre vers une unité pleine d’harmonie et d’élégance.
Originaire du Golfe du Morbihan, dont les couleurs et la lumière l’ont toujours émerveillée, Fabienne Le Pajolec puise son inspiration dans la nature, les sentiments, l’imaginaire et la poésie. Elle crée des oeuvres murales contemporaines en rupture avec la mosaïque « décorative ». Elle revisite cet art millénaire par des expérimentations nouvelles, des recherches esthétiques plus actuelles en y ajoutant son expression personnelle.
Dans le cadre de l’exposition « Eclats », La Passerelle propose des ateliers de mosaïque à destination du jeune public et des adultes, animés par l’artiste Fabienne Le Pajolec.
Jeux de contrastes, jeux de lumières, jeux de tons, jeux d’effets, jeux de regard, jeux de toucher, jeux de coups, jeux de caresses, jeux de douces violences sensuelles, jeux de mains entre supports et matière.
Privilégier le vrai plutôt que le beau. Ignorer la Forme pour donner corps et âme au Fond, une raison d’être, une existence passée, présente, future. Ecrire son histoire…
Dans le cadre de l’exposition « Eclats », La Passerelle propose des ateliers de mosaïque à destination du jeune public et des adultes, animés par l’artiste Fabienne Le Pajolec.
Ces ateliers se dérouleront le samedi 28 janvier et mercredi 1er février 2023, de 14h30 à 16h30.
Un peu de mosaïque, ça vous tente ? Alors c’est parti pour fabriquer un bijou de jardin. Chaque personne réalisera un bijou de jardin et repartira avec sa création décorative.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dès 8 ans, sur réservation uniquement. Tarifs : – 15 ans : 6.20€ / + 15 ans : 8.20€
Fabienne Le Pajolec puise son inspiration dans la nature, les sentiments, l’imaginaire et la poésie. Elle crée des oeuvres murales contemporaines en rupture avec la mosaïque « décorative ».
Diplômée de l’école Estienne avec félicitations en 1999, Hélène Limousin, après des études d’art et de reliure, s’installe à Cholet en 2003 comme relieur et doreur d’art. Elle réalise des reliures traditionnelles classiques et contemporaines. Elle développe des techniques se voulant inventives dans leurs formes (reliures démontables) leurs matières (cuirs travaillés, papiers végétaux, os), pour s’adapter au mieux aux contenus des livres confiés (gravures, documents, littérature, poésie…).
Egalement plasticienne, elle écrit et met en scène ses textes sous forme d’objet ou de tableaux. Une autre façon pour Hélène de créer et d’expérimenter les matériaux et les formes, en sortant le texte de sa forme livre en feuillets.
Photographe indépendant, Christian Houeix réside à Séné sur les bords du golfe du Morbihan. Après avoir oeuvré sur les arbres et la fumée d’encens, Christian s’est intéressé à la pierre et plus spécialement aux différentes roches présentes sur les côtes bretonnes.
Il recherche en parcourant le littoral, formes et couleurs qui pourraient potentiellement faire apparaître une paréidolie par symétrie en post-traitement. Dans ce processus, il est guidé par l’intuition et l’imagination.
Lors de cette quête il lui arrive aussi de trouver des créations purement naturelles qui ne nécessitent aucun procédé car le temps et la nature ont déjà opéré. Il lui suffit alors de choisir le bon cadrage et le bon angle, ou alors simplement quelques filtres de couleurs tout en respectant au mieux les teintes originales.
Depuis sa plus tendre enfance, Amélie Vogel est guidée par l’expression artistique sous toutes ses formes : musique, théâtre vivant, arts visuels… Avec le temps, elle se spécialise dans le domaine de la peinture contemporaine. Elle partage à présent son temps entre création et enseignement artistique. Ses oeuvres sont exposées en France et à l’international (Allemagne, Suède, Danemark). A l’ère de l’Anthropocène, il est urgent de s’inspirer du vivant pour mieux percevoir notre rapport au monde. Fascinée par la Nature, Amélie Vogel observe sa complexité, sa fragilité et tente de traduire le flux de ce mouvement perpétuel qui, imperturbable, nous traverse et nous échappe. Avec sa nouvelle série « Les Possibles », l’artiste se laisse guider par la matière et les mouvements naturels de la peinture (projections, coulures, fusions…) : elle écoute les possibles, les éphémères et tout ce qui «pourrait être». Ainsi, jouant de la lumière et des transparences, elle fait apparaître des volumes et des formes, comme autant de trésors en mutation perpétuelle, qui possèdent leur propre principe de vie. Ses oeuvres uniques sont réalisées en techniques mixtes (encres, acryliques, huiles…), du petit au grand format.
André-Ahmed Letrouvé a travaillé de nombreuses années dans diverses entreprises spécialisées dans la restauration du patrimoine et des monuments historiques (Château de Suscinio, Parlement de Bretagne et bien d’autres). Il a terminé son parcours professionnel à « La Pierre à l’OEuvre », coopérative ouvrière au Val d’Oust dans le Morbihan.
Aujourd’hui à la retraite, André-Ahmed se consacre à la sculpture sur pierre en taille directe. Au fil des ans, le lien s’est fait automatiquement entre la taille de pierre et la sculpture. Ses créations sont abstraites, symboliques. C’est lors des journées du patrimoine, de salons et expositions présentant les métiers de la taille de pierre et de l’artisanat que son métier trouve toute sa place et peut-être partagé avec le public quel qu’il soit.
Inlassablement, O’d. traque le mouvement du corps : les dessins sont rapidement exécutés, et le crayon virevolte encore plus vite que le corps ou la matière représenté, jusqu’à l’abstraction en tant que rendu pur de la sensation éprouvée par l’artiste dont seule la main est mobile. Formée aux Beaux-Arts de Quimper, le travail de O’d. n’est pas sans rappeler celui de Marcel Duchamp qui dit à propos de son « Nu descendant l’escalier » (1912) : « Cette version définitive du Nu descendant un escalier, peinte en janvier 1912, fut la convergence dans mon esprit de divers intérêts, dont le cinéma, encore en enfance, et la séparation des positions statiques dans les chronophotographies de Marey en France, d’Eakins et Muybridge en Amérique… » Ces dessins pris sur le vif, prolongent leur mouvement à travers gravures, lithographies et vidéos en un univers décalé et fantaisiste. En septembre 2020, O’d est exposée à la Biennale de Venise pour le festival « Borders », dans l’exposition Fragmented Identities, avec les gravures exposées à La Passerelle pour l’exposition «T[eau] ou T[art] » en 2019.
Diplômé d’un Brevet de Technicien en agencement option ébénisterie, Philippe Pousset effectue ses premiers pas en sculpture à Casablanca. Il participe à de multiples expositions en France et à l’étranger. En 2022, Philippe s’installe en Bretagne, à Redon.
En quête de fluidité, de simplicité et de l’éveil des sens… Philippe Pousset dessine, puis sculpte le bois, qui est souvent de récupération. Il aime redonner une seconde vie à un objet, un morceau de bois, voir parfois une 3ème vie. Inspiré par les marques du temps, les courbes d’un corps, d’un animal, d’une nature riche, de signes tribaux ou ethniques, de mouvements naturels… Le bois une fois sculpté sera d’un aspect brut ou brûlé, en sculpture ou en mobilier… Depuis peu, Philippe travaille, façonne un nouveau matériau, l’ardoise.